Un peu d'histoire
                    Le Cane Corso Italiano
L'histoire du Cane corso coincide avec l'extraordinaire histoire des 
peuples Italiens par leur splendeur et leur misère.Malheureusement, 
cette race sauvée il y a quelques décennies d'un déclin inexorable et 
fatal nous arrive avec un maigre mais néanmoins important cheptel.
                                 
  
En 1998 l'AICC (association italienne du cane corso) a publié une étude 
sur la race , et à mis en lumière l'utilisation du Cane corso pendant la
 guerre de 1137 à Motopoli di Sabina (près de Rome) et son lien avec 
l'histoire romaine de la race. Tout ceci nous permet de considérer le 
Cane corso comme meilleur témoin d'une race ancestrale qui a su 
conserver des caractéristiques particulières au fil du temps , non 
seulement pendant la pré période industrielle, où l'agriculture était 
importante mais aussi plus loin, le chien déjà présent, à la jonction  entre les grandes civilisations du passé, la splendeur et la chute de l'Empire romain, le Moyen Age et l'époque moderne.
                      
Le Cane corso a maintenu au fil des siècles son adaptation à 
l'environnement ainsi que les fonctions pour lesquelles l'homme l'a 
sélectionné.
le Cane corso ainsi que nous pouvons le voir aujourd'hui est le meilleur
 exemple pour soutenir la thèse qu'une race perdure grâce à ses qualités
 de travail , son caratère morphologique et comportemental qui doivent 
se conserver.LeCorso  a conservé de ses ancêtres 
"canis pugnax" qui aidaient les Romains  dans la guerre et combattaient 
dans le cirque, l'agressivité et la  combativité nécessaire pour le 
succès de son action, sans hésitation,  avec un potentiel de force 
impressionnant .
La  modernisation de l'agriculture, des systèmes 
agricoles et en particulier  la disparition progressive des espèces 
sauvages et semi-agricole, le  déclin des espèces sauvages et 
l'utilisation des armes à feu pour la chasse,  ont fait perdre certaines
 utilisations du Cane corso
Pour ces raisons, la propagation de la Cane Corso a subi, depuis la Seconde Guerre mondiale, une réduction drastique.
La  situation dans les années soixante-dix a été 
le succès de la survie de la race, désormais réduit à un petit nombre 
d'exemplaires , mais il y avait des amoureux des chiens dont le comte 
Bonatti et le  professeur. Ballotta. C'est dans ces années-là (1976), un amoureux des chiens et chercheur des traditions rurales de l'Italie, le Dr Breber présente  à l'attention du public, le Cane Corso  dans un article dans la revue de l'ENCI "Nostri cani".
                          
De ce premier pas nous vîmes ensuite naître le projet  de 
récupération grâce à un groupe de passionés dont  le doc. Breber. En 
octobre 1983 ces passionnés créerent la S.A.C.C. Societé Amatori Cane 
corso. Les buts  unitaires de la récupération de la race  à la de base 
de  la fondation de SACC, eurent un premier cahot en 1986 année où le 
doc.  Breber abandonna l'association. Ceci n'eut pas beaucoup de  
résonance à l'époque, les avancements du cane corso étant peu connus et 
en marge de la cynophilie officielle, ce fait sera pourtant  détérminant
 pour le futur de la race.
Suite à cela, il vint à manquer la contribution Du Dr Breber, 1er à 
s'interesser au Cane corso et, surtout qui avait fourni  les chiens pour
 les premières portées : Basir le modèle pour le  standard de razza 
était fils de Dauno et de Tipsi deux chiens de la sélection de Breber.
Avec la sortie du doc. Breber, la SACC centralise autour de  
l'élevage de Mantoue géré par Giancarlo Malavasi tout le programme  
zootecnique sur la race et la gestion de SACC reste axée autour   de 
Stefano Gandolfi, de Gianantonio Sereni et de Fernando Casolino. La  
necessité de porter en avant avec rigueur les programmes, devient la  
justification pour une gestion centralisée, peu démocratique et 
parfoisconversée  de l'association. Pour ces raisons de  la SACC on 
détache peu après des différents deux vice-présidents M.  Oreste Savoia 
et le doc. Flavio Bruno. Dans cette période il doit être  mis en 
évidence que l'activité de SACC pour porter à la reconnaissance  le Cane
 corso a été faite avec beaucoup d'engagement et  des  résultats 
appéciables.
Malheuresement  on ne peut dire de même d'un point de vue  
cynotechnique, puisque le niveau qualitatif de la portée de Basir (de  
1980)  ne fut pas jamais répétée, mais les sujets produits  
apparaissaient (et encore aujourd'hui ils apparaissent) très  lointains 
de ce modèle avec une hétérogénité certaine. Dans cette période la  SACC
 organisa  des meetings avec des cynotechniciens avec la volonté de  
faire connaître la race et permettre aux juges ENCI d'effectuer des  
vérifications et des mesurages. Cette activité eut comme résultat le 
standard rédigé du doc. Antonio Morsiani ratifié du comité  des juges de
 l'ENCI en 1987.
UN DES 1ERS RADUNO ANNEES 84/85. A DROITE BASIR  photo: Renzo Carosio

Dans la rédaction du standard, peut-être pour la necessité de  devoir
 diversifier le plus possible aux fins de la reconnaissance, le Cane 
corso de l'autre molosse italien le Mâtin Napolitain, furent commises  
quelques erreurs, toujours sujet de dicussions.  En 1992, pour mieux 
suivre l'évolution de la race,  l'ENCI décide d'inscrire les Corso nés 
de parents vérifiés par les juges  comme tels et considérés comme 
souches, dans un livre non officiel dénommé  « LIVRE OUVERT ». Les 
données présentes sur ce livre ont été transférées  à l'instant de la 
reconnaissance de la race le 20 janvier 1994 dans les  livres officiels.
L'enthousiasme pour cette race, la curiosité,  causèrent une 
augmentation incontrollée de la production de chiots, avec pour 
conséquence une diminution de la qualité moyenne des sujets. Dans cette 
phase le SACC, ne mit en acte aucune initiative pour freiner ce 
phénomène, mais au contraire  exploita chaque occasion pour rendre 
publique la race et avec elle les auteurs de sa récupération. Sous cette
 poussée le nombre de Corso produits annuellement est passé de la 
dizaine initiale à 3000 inscriptions annuelles. En ne réussissant pas à 
obtenir des résultats significatifs sur la qualité des sujets, il a été 
présenté le passé de la race en raison de l'accroissement numérique. Ce 
choix, pénalisant d'un point de vue zootecnique, cependant a payé en 
termes d'homologation politique. Le 22 Mai 1996 à Arese étaient réunis 
les meilleurs Cani corsi, CH Boris était utilisé comme modèle pour la 
présentation des caractéristiques de la race aux sommets de la F.C.I., 
peu de mois plus tard en  Novembre 1996 le Cane corso obtenait la 
reconnaissance à niveau international.
                            CH Boris   
Cette mesure en apparence positive, a emmené à une ultérieure 
aggravation ultérieure de la situation, puisque beaucoup de passionnées 
hors d'Italie poussés par l'appel de la nouveauté, ont acquis avec 
légèreté des corsi ; souvent par manque d'information le choix a été 
fait seulement sur la base de la disponibilité, de la couleur ou du prix
 des chiots Ce qui emerge de toutes ces années, est le total manque 
d'une sérieuse activité d'information et de défense de la race au niveau
 international. Dans la confusion générale ces passionnés du Cane corso 
qui ont cherché  à organiser dans leur pays l'arrivée de la race ont dû 
constater la difficulté àdes rapports avec  la SACC qui souvent a caché 
derrière son arrogance les carences évidentes. La situation avec les 
Etats Unis d'Amérique est emblématique : d'abord fut reconnue la 
délégation SACC auprés de Cane corso Club of America, ensuite fut la 
reconnaissance de l'I.C.C.F. (International Cane corso Federation) et 
suivi du désaveu de celle-ci. En octobre 1996  Renzo Carosio, pris acte 
des irrégularités de gestion et de violations des règles statutaires, 
dénonçait la SACC à l' E.N.C.I., en demandant une intervention directe. 
En Juillet 1999, les mesures de l' E.N.C.I parmi lesquelles la 
nomination d'un inspecteur, d'un commissaire aux actes et d'un 
commissaire extraordinaire, pris acte de l'incapacité de mener un 
appréciable activité zootecnique, l'Enci a enlevé à la SACC la 
reconnaissance de club officiel de la race du Cane Corso.
 
Dans la tentative d'obvier à cette situation, à dire peu, désastreuse, 
le 10 Janvier 1998 quelques passionnés italiens ont fondé l'A.I.C.C. 
Association italienne du cane corso qui en peu de temps a réussi a 
conquérir la confiance et l'estime à niveau national et international. 
Cette association a organisé les plus importants évènements du cane 
corso en Italie avec des meetings auxquels ont souvent participé au-delà
 de cent sujets. L'AICC a organisé même différents séminaires techniques
 sur la race et a donné les origines au STANDARD Cane corso en  2003. Le
 nouveau standard en vigueur en Italie au 1 janvier 2003, a été fait par
 l'I.C.C.F pour lequel il entrera en vigueur même aux Etats Unis 
d'Amérique au 1 janvier 2004. On réalise ainsi un des objectifs  
primaires de l'AICC : la même selection du Cane Corso sur les deux 
rivages de l'Atlantique.
Depuis la SACC a repris les rênes de la race en Italie.
www.canecorsoitaliano.it/
 
                         
                         
                        